Je rencontrais Anne-Marie Kouchner à la suite d’une courte écoute de l’émission de Santé-Spiritualité, sur la radio «Ici et Maintenant».
J’y avais perçu un langage du cœur que je cherchais depuis fort longtemps.
Mon premier rendez-vous me mis face à mon histoire personnelle que je racontais de manière très convaincue, en évitant de m’inclure dans ce qui m’était arrivé. La faute de ma famille, par exemple, en aucune façon je me sentais architecte de cette vie.
Le tambour chanta pour moi et je sentais confusément que j’étais en dehors de tout ressenti : je ne m’impliquais pas, je ne savais pas le faire.
Je décidais de suivre mon intuition et de faire confiance à cette femme- chamane: je suivis son atelier, qu’elle menait deux semaines plus tard.
J’avais déjà été en contact avec le chamanisme une dizaine d’années auparavant où j’avais suivi un chaman pendant quatre années avant d’abdiquer car aucune amélioration n’intervenait dans mon malaise de vie.
J’avais également pris des plantes chamanes. l’expérience trop brutale ne m’avait pas permis, faute d’un chaman(e) pour me guider, de faire face à la fureur que j’avais entraperçu et que j’avais fui… évidement!
Le travail d’Anne-Marie est léger et profond. Léger car elle est dans l’Amour et profond parce qu’il n’y a aucune complaisance, son impeccabilité m’a immédiatement rappelé ce que Don Genaro et Don Juan disait sur la liberté en Soi, dans les œuvres de Castaneda.
J’étais très heureuse de ce travail mais je ne me cachais pas la face, j’avais saisi quelques bribes mais j’étais loin de me douter de la suite. J’avais, cependant fermement ancré, le sentiment que je trouverai ce que je cherchais depuis si longtemps, sous sa guidance.
Trois semaines plus tard, je dansais au son du tambour sur un volcan d’Auvergne, en sa compagnie. J’entendis alors que l’on me demandait d’entrer à l’intérieur de moi: Quand le tambour cessa de chanter, Anne-Marie me dit la même chose, et me frappa la tête avec la baguette du tambour, je voyais dans ses yeux qu’il n’y avait pas de jeu: je devais lâcher prise, lâcher la complaisance dans laquelle je survivais, lâcher ma colère!
Je n’avais jamais eu ce diagnostic en face de moi! Je me pensais triste et voilà que j’apprenais que j’étais en colère!
Anne-Marie me « traqua » pendant 6 longs jours, entrecoupés de rires, de visites des lieux splendides dans la vallée de l’Allier jusqu’au Puy en Velay.
Au fur et à mesure que les jours s’écoulaient je sentais mon malaise paralyser tout mon être, je n’arrivais pas à en prendre la dimension totale, je sentais un malaise grandissant je n’arrivais pas à me concentrer, ni à réfléchir.
De retour chez moi, je dis à ma fille que je m’étais encore fourvoyée, que cette « chamane » n’était pas ce que je cherchais! Ma colère prenait vie, explosait enfin, j’en pris note puis je m’endormis, me promettant de ne plus aller voir Anne-Marie…
Je travaillais toute la journée du lendemain puis le soir, je sentis quelque chose qui lâchait, puis un calme profond prit la place de la colère: En un instant, alors que de toute ma vie je n’avais ressenti cela, je me retrouvais à l’intérieur de moi: les paroles d’Anne-Marie se précipitaient et prenaient sens: j’avais vécu à l’extérieur de moi-même, à l’extérieur de mon cœur. J’étais née dans la colère, dans une famille en colère, que j’avais fui… en compagnie … de ma colère!
Je me vis: j’étais rentrée en moi, je comprenais d’un coup toute ma vie:
Se déroulaient alors des scènes de mon enfance, puis de mes phases colériques envers mes amis, amants et surtout ma fille, à laquelle je n’ai pu exprimer mon amour que sous forme de colère, emmurée, incapable de changer!
Cette dureté était à l’image de ma vie: dure et sans repos, recherchant toujours des circonstances qui me mettaient irrémédiablement dans la colère.
Quand le film de ma vie cessa, j’eus la vision d’ensemble et un fou-rire me prit, non que je me trouvais rigolote, mais toutes ces situations étaient grotesques, j’étais grotesque avec mon sentiment de victime en colère!
Je suis sortie de la colère désormais, je vis mon corps de l’intérieur: dans l’espace du cœur retrouvé, je sens les meurtrissures infligés à ce corps que je n’aimais pas, que j’avais fui également, à mon âme qui pleurait:
Je me retrouve dans ma maison.
« Je te demande pardon, je te remercie, je t’aime »
Être Présence en Soi, est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire, encore fallait-il le savoir: c’est le don d’Alohée à ceux qui cherchent .
J’ai fait un long voyage depuis ma naissance pour guérir de ce démon de colère, mon Âme a guidé mes pas vers le Tambour d’une Impeccable Traqueuse: je lui dois de m’être retrouvé, deux mois après ma première consultation chez elle!
Attention à ce que l’on demande, Alohée exauce les vœux!
Ma demande était d’être traquée pour me débusquer! Elle l’a magnifiquement mené jusqu’au bout avec un Amour infini, un humour sans faille et une absence totale de complaisance!
Merci Alohée d’être sur la Terre Sacrée pour nous aider à réinvestir notre être profond, retrouver « le chemin qui a du cœur », merci de continuer à te battre pour nous.
La vie bat dans mes veines, dans mon cœur, maintenant je sais que je suis guérie de ma colère et que le travail va continuer dans cette douceur qu’enfin je ressens dans chaque cellule de ce corps qui ne m’a jamais lâché! .
Que d’Amour partout! Oui Alohée la Vie nous aime.
Merci Alohée,
Merci ma fille de m’avoir tant aimé toutes ces années,
Merci la Vie.
Après deux carrières bien remplies de traduction et d’enseignement qui m’ont beaucoup apporté, j’arrive dans cette troisième partie de ma vie où le mental cède peu à peu la place à une voie plus intuitive et plus à l’écoute de ma vie intérieure. Mes recherches « par résonance » m’ont amenée aux tambours chamaniques… et à Anne-Marie Kouchner que j’avais entendu à plusieurs reprises sur Radio Ici et Maintenant.
De retour de l’Atelier sur la Naissance en ce début du mois de janvier 2012, j’ai été profondément touchée par la sincérité, la générosité de coeur d’Anne-Marie et le don sans limite de sa personne. Elle a eu « les longues oreilles de Bouddha » pour écouter ma vie intérieure avec une grande finesse et une grande pureté. La chaleur de son approche a fait fondre mon coeur (qui pourtant ne pleure pas souvent).
Les tambours qu’elle a fait chanter et sa voix m’ont transpercée et transportée. J’ai ressenti que c’était la même chose qui se passait pour « mes soeurs » participantes.
Anne-Marie va droit au but, et c’est justement cela qui m’a aidée, m’ayant ouverte a des prises de conscience et m’apportant des réponses à des questionnements essentiels pour moi dans cette présente étape de ma vie.
Les diverses méthodes qu’elle a employé au cours de cet Atelier Naissance m’ont donné d’autres cordes à mon arc, m’aidant ainsi à mieux orienter mon cheminement intérieur.
MERCI AU COEUR CONSCIENT QUE TU ES ET A TES TAMBOURS, ANNE-MARIE.
Je t’en suis très reconnaissante. Sigrid